Le livre tient un peu de l'humain : il a un corps et un esprit, un aspect matériel et un contenu qui le relie à la pensée.
Mais la comparaison s'arrête là : chaque humain a son corps propre et la conscience qui va avec, indissociable. Le texte d'un livre peut s'incarner, lui, à l'infini au travers de feuilles et de reliures multiples, variées, en même temps et successivement.
Le livre est donc un objet qui s'incarne sous divers aspects et se réincarne, éventuellement, au grès des volontés.
Il y a livre s'il y a objet et "esprit". L'"esprit" - le texte - a besoin d'un support ! (Nous excluons ici les mémoires artificielles fournies par l'électronique).
A l'inverse, l'objet sans le texte n'est pas un livre. C'est une évidence, mais il faut la formuler parce que le cas existe : on donne alors à l'objet le nom de carnet, de cahier ou de livre d'or.
Un jour, dans une librairie ancienne, je suis tombé sur un petit carnet rangé sur une étagère au milieu de livres. Le carnet était fabriqué comme un livre auquel on tient. Les plats de la reliure cartonnée était recouverte d'un papier aux motifs stylisés d'hommes-oiseaux se faisant face et les tranches étaient colorées avec une alternance de bleu et de brique. Le dos était fait d'une sorte de parchemin.
Une facture fin XIXème ou première moitié du XXème siècle.
Les pages étaient un peu jaunies. Le papier épais n'avait pas été utilisé. Le carnet avait pourtant une histoire: deux mots apparaissaient au dos de la couverture : un prénom et un nom écrit au tampon à l'encre violette, en forme d'ex-libris.
Le vieux carnet qui n'avait jamais servi devenait alors celui que quelqu'un devait écrire, ou que quelqu'un aurait du écrire.
J'ai cherché qui pouvait être la personne qui avait marqué sa propriété sur ce carnet, sans aller plus loin et j'ai trouvé la trace Internet de cet homme : un peintre peu connu, décédé il y a peu d'années : Christian d'Orgeix.
Depuis, je conserve ce carnet sur une étagère, au milieu de livres anciens, sans avoir envie de m'en servir.
Vous souhaitez acquérir « Le Petit Prince ». Vous vous dites qu’un tel texte présente un intérêt à être détenu dans sa publication originale : on renoue ainsi matériellement et symboliquement avec le contexte d’origine. Un texte qui a eu une pareille destinée – laquelle court toujours d’ailleurs – va porter sa légende au travers de son habillage premier, celui qu’a connu l’auteur.
Vous allez tenter votre chance chez un bouquiniste ou chez un libraire ?
Il s’agit de trouver, on vient de le voir, un livre d’occasion, mais qui n’est pas un livre ancien dans l’idée qu’on s’en fait …
Bouquiniste : Personne qui fait le commerce des livres d’occasion. Courir les bouquinistes à la recherche d’un livre épuisé, d’une édition rare.
Libraire : Personne qui fait le commerce des livres. La boutique, l’étalage d’un libraire. Commander un livre chez le libraire.
La différence est dans la nuance ! Le bouquiniste ne fera que de l’occasion tandis que le libraire fera commerce de tout livre. Dans les faits, si c’est vrai pour le premier, il est plus courant pour le second de faire dans le livre neuf et récent.
Ca dépend de la vocation que le professionnel se donne et donne à voir à ses clients.
Avec bien des réserves, on pourra tout de même éclairer un peu le sujet avec la définition du mot bouquin, dont l’appellation « bouquiniste est dérivée :
L’Académie française classe l’usage de ce mot dans le langage familier « Vieux livre. Par extension. Livre en général. Il a toujours le nez fourré dans ses bouquins. Je crois qu’il écrit un bouquin. »
Et avec son étymologie donnée par Jean Dubois, Henri Mitterrand et Albert Dauzat dans leur Dictionnaire étymologique et historique du français et trouvée chez Milet en 1459 : « vieux livre, petit livre » en tant que diminutif du néerlandais « bock » - livre.
Petite parenthèse anecdotique :
L’Académie française, dans son Dictionnaire, ne place le sens qui nous intéresse qu’en troisième position derrière ces deux définitions :
1- Vieux bouc. L’odeur repoussante du bouquin. Sentir le bouquin, avoir l’odeur d’un vieux bouc. Par analogie. Rare. Lièvre ou lapin mâle.
2- Embouchure fixée sur une sorte de trompe faite d’une corne évidée. Cornet à bouquin. Par extension. L’instrument lui-même. Par analogie. Se dit de la partie d’une pipe qui est adaptée au tuyau, et que le fumeur porte à la bouche. Un bouquin d’ambre, d’ivoire.
En conclusion, il faut regarder l’enseigne du magasin. Il ne manquera pas de se distinguer s’il propose plus que du neuf et du récent. C’est-à-dire qu’un libraire pourra proposer des livres anciens et neufs alors qu’un bouquiniste… ne vendra pas de livre neuf ! Et il ne faut pas non plus hésiter à pousser la porte !
JADES-GS-z14-0 est
la galaxie la plus lointaine qu’on puisse observer. C’est aussi la plus âgée
qu’on connaisse : 13,4 milliards d’années au moins. C'est sa distance en années-lumière ... Elle existait donc à cette même distance en temps.
Découverte en mai
2024 avec les moyens du James Webb Télescope, le "successeur" de Hubble, la lumière qui nous parvient
d’elle aujourd’hui a été émise 300 millions d’années après le Big-Bang et nous
renseigne sur la composition de l’Univers à ce moment-là.
Les scientifiques
ne pensaient pas trouver d’oxygène, élément complexe relativement à la jeunesse
de la galaxie qui n’en était qu’à 2% de l’âge du monde.
Deux équipes de
chercheurs viennent pourtant d’affirmer cette présence d’oxygène en publiant
chacune un article dans ce sens.
C’est une découverte
qui permet d’envisager une évolution plus rapide que prévue des éléments constitutifs
de l’Univers.
Ces travaux ont
été possibles grâce à ALMA, un radiotélescopede 66 antennes, de l’ESO.
Petit, une demoiselle, déjà âgée mais dynamique, m'avait emmené, avec ma mère, visiter l'abbaye de Lessay.
Je me souviens très bien qu'elle y voyait là le prototype possible de l'architecture gothique. Elle le tenait de l'architecte Froidevaux qu'elle connaissait.
Il semble que l'invention de l'architecture gothique résulte de plusieurs techniques venant de plusieurs régions de France.
Pour sa part, l'abbaye de Lessay conserve le plus ancien exemple connu de croisées d'ogives.
volumétrie au lieu de volume
perdurer au lieu de durer … au point de "perdurer … au-delà" !
fonctionnalité au lieu de fonction
classifier au lieu de classer entièreté au lieu de entier (dans son)
totalitaire au lieu de autoritaire
stratégie au lieu de tactique
l'apesanteur au lieu de la pesanteur
finaliser au lieu de finir
conventionnel au lieu de classique
découvrir pour la première fois
... avec tout ça, nous allons ... pouvoir potentiellement ... faire quelque chose ... ou pas !
S'informer sur l'actualité scientifique est facile à voir toute les publications qu'on trouve en ligne. Obtenir des informations fiables demande un petit travail de sélection !
CEASCOPE est une lettre mensuelle, en ligne, à l'abonnement gratuit, qui diffuse l'actualité des laboratoires du CEA et de ses partenaires, explique des notions fondamentales au moyen de médias renouvelés et se donne donc comme mission d'être le "rendez-vous de l'actualité scientifique".
Vous pouvez découvrir la lettre et accéder à l'ensemble des publications depuis la première parution en mai 2013 par ce lien :
Le site même du CEA vaut la visite régulière. En voici le plan ; c'est une bonne porte d'entrée sur ce qui se fait en recherche fondamentale et appliquée :
Le descriptif des ressources offertes par la "vitrine" Internet de cet Etablissement demanderait un travail plus complet - nous étions juste partis pour évoquer la lettre CEASCOPE ! -, mais cet aperçu peut se terminer en citant la médiathèque :
Vue projetée depuis le dessus du plan galactique du catalogue des astres à moins de 10 parsecs, ou 30 années-lumière, soit 300 000 milliards de kilomètres.
galaxymap.org Twitter : @galaxy_map., CC BY-SACéline Reylé, Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC)
Combien d’étoiles sont dans le ciel ? Cette question taraude de nombreuses personnes depuis l’aube de l’humanité. Notre étoile le soleil est une étoile parmi tant d’autres qui, rassemblées dans l’espace, constituent cet immense ensemble qu’est notre galaxie, la Voie lactée. On estime que la Voie lactée s’étend sur 100 000 années-lumière et contient environ 150 milliards d’étoiles. Cependant, toutes ne sont pas observées et répertoriées, loin de là.
En 1937, l’astronome Louise Freeland Jenkins publie une liste de 127 étoiles avec leurs compagnons connus dont la distance est inférieure à 10 « parsecs » (environ 30 années-lumière) du soleil.
Animationrotativemontranttous les objets situés dans un rayon de 10 parsecs. Le soleil et ses huit planètes sont visibles au centre. Source : gruze.org
Étoiles, planètes : qui sont nos voisines ?
Ce recensement actualisé contient 540 astres dans 339 systèmes, disponible aussi dans sa version « zoomable ». Il met en évidence la richesse et la variété du voisinage solaire avec des astres de types, masses, tailles, températures, âges très variés. Ce sont pour la plupart des étoiles. La grande majorité de nos étoiles voisines sont plus petites que le soleil, et il y a un nombre assez surprenant de « naines brunes », des astres trop petits pour soutenir la fusion nucléaire en leur cœur et briller comme le soleil par exemple. Plus rares sont les étoiles mortes naines blanches, et les grosses étoiles, très lumineuses et de couleur bleutée.
Le catalogue des astres connus à 10 parsecs et leur répartition selon le type d’astre. Le soleil est une étoile de type G. Les étoiles de type O, appelées « géantes bleues » sont 10 fois plus grosses que le soleil. Les étoiles de type M, dites « naines rouges », sont 10 fois plus petites. Les types L, T, Y recouvrent le domaine des « naines brunes », qui ne brillent pas.L. Reylé, adapté de Wikipédia
Aucune étoile supergéante ou géante ne se trouve à moins de 10 parsecs. D’ailleurs, si tel était le cas, nous le saurions : si la supergéante rouge Bételgeuse par exemple se trouvait à la limite de 10 parsecs, elle serait l’astre le plus brillant de notre ciel après le soleil et la lune, et serait visible en plein jour.
Enfin, les exoplanètes viennent compléter le recensement. Certaines sont dans la zone habitable, ou zone tempérée, région autour de l’étoile où les conditions sont favorables à l’émergence de la vie, avec en particulier la possibilité pour l’eau de se trouver sous forme liquide (dans le système solaire, cette zone s’étend entre Vénus et Mars).
Si l’on fait abstraction ici des planètes, seulement le tiers des astres sont, comme le soleil, isolés et sans compagnon. Il y a aussi 69 systèmes binaires, 18 systèmes triples, trois quadruples et même deux systèmes quintuples. Le système Alula Australis dans la constellation de la Grande Ourse rassemble ainsi quatre étoiles et une naine brune.
Recenser les étoiles, une question historique
Dès l’Antiquité, des astronomes tels que Timocharis d’Alexandrie et Hipparque de Nicée ont commencé à compter les étoiles visibles à l’œil nu et ont construit ainsi les premiers catalogues, limités en « brillance ». Puis, les premières distances stellaires ont été mesurées par la méthode de la « parallaxe » par Friedrich Wilhelm Bessel en 1838 sur l’étoile 61 Cygni, Thomas James Henderson en 1839 sur alpha Centauri et Friedrich Georg Wilhelm von Struve en 1840 sur Véga.
Étoiles et naines brunes, représentées avec leurs compagnons et planètes, situées entre le soleil et 61 Cygni, l’étoile qui a eu la première mesure de distance par la méthode de la parallaxe, publiée en 1838.
Depuis, les astronomes modernes préfèrent utiliser des catalogues limités en distance, avec différentes limites autour de nous. Ils ont fourni jusqu’à la fin du XXe siècle des données fondamentales pour quelques milliers d’étoiles parmi les plus proches dont la mesure peut être faite depuis le sol, la turbulence de l’atmosphère limitant la précision des mesures.
Louise F. Jenkins en 1911 et extrait du catalogue à 10 parsecs qu’elle compila en 1937 : les 10 étoiles les plus proches du soleil avec leurs caractéristiques connues à l’époque.
Une première révolution arrive avec le lancement en 1989 de la première mission spatiale astrométrique Hipparcos, qui fournit un catalogue de 117 955 étoiles relativement brillantes. La deuxième mission spatiale astrométrique Gaia, lancée en 2013, apporte une autre vision spectaculaire, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, sur tout le ciel pour 1,5 milliard d’étoiles. La mission, initialement prévue pour 5 ans, est prolongée et durera probablement 10 ans. Des catalogues intermédiaires viennent échelonner cette durée, et sont disponibles à la communauté entière via des bases de données ouvertes. Ils profitent ainsi à tous les scientifiques, et pas seulement à ceux impliqués dans le consortium. Ceci permet une exploitation accrue de cette richesse de données, avec aujourd’hui plus de 4000 résultats publiés basés sur les catalogues successifs de Gaia.
La Voie lactée vue par le satellite Gaia.ESA/Gaia/DPAC, CC BY-SA
Le recensement d’une étoile, ou d’un astre en général, dépend fortement des capacités de détection du télescope, mais aussi de la nature de la source : une source intrinsèquement très lumineuse mais lointaine ne sera pas plus facile à détecter qu’une source très faible mais proche, et vice versa. On voit ainsi se dessiner l’intérêt de l’étude de ce qu’on appelle le voisinage solaire : c’est uniquement dans près du Soleil que l’on peut espérer avoir une vision complète des astres qui nous entourent, y compris les sources qui émettent le moins de lumière.
Comment cette liste va-t-elle évoluer dans les années futures ?
Si toutes les étoiles isolées sont déjà recensées, nous nous attendons à ce que le nombre de compagnons de faible masse dans les systèmes, de naines brunes très froides, et de planètes augmente. La naine brune la plus froide connue à ce jour (-48 °C à -13 °C à la surface), avec une masse estimée entre 3 et 10 fois la masse de Jupiter, WISEA J085510.74-071442.5, a été découverte en 2014 à la suite d’un important travail de fouille de données. Le catalogue n’est probablement pas encore complet pour ces astres peu lumineux.
Cetteanimationmontrela naine brune la plus froide jamais observée, et le quatrième système le plus proche de notre soleil. Appelé WISE J085510.83-071442.5, cet objet peu lumineux a été découvert grâce à son mouvement rapide dans le ciel. Il a été vu pour la première fois sur deux images infrarouges prises à six mois d’intervalle en 2010 par le Wide-field Infrared Survey Explorer, ou WISE, de la NASA (voir les triangles orange). Deux autres images de l’objet ont été prises par le télescope spatial Spitzer de la NASA en 2013 et 2014 (triangles verts). Source : JPL-NASA/Caltech
Une des choses importantes que nous apprendrons de ces catalogues de plus en plus complets est la distribution des objets de plus faible masse, qui nous indiquera le seuil minimal de masse pour la formation d’une étoile. Par conséquent, trouver tous les objets dans ce volume local fournira une indication importante pour comprendre les mécanismes de formation des naines brunes.
De plus, comme l’atteste la dernière addition au catalogue, la planète GJ 486 b, la découverte de planètes augmente au fur et à mesure que notre capacité de détection s’améliore. Les premières prédictions montrent que le nombre attendu d’exoplanètes à moins de 10 parsecs, si l’on était capable de toutes les détecter, serait de l’ordre de 600.
Grâce à leur proximité et à la possibilité d’observations précises, les étoiles voisines constituent un laboratoire unique pour notre compréhension de la physique stellaire et de la galaxie. Cette liste reflète autant que possible l’état actuel de nos connaissances du voisinage solaire. Elle fournit des étoiles de référence qui peuvent être utilisées pour définir des échantillons d’étalonnage de futures observations détaillées avec les instruments de pointe actuels et du futur. Elle offre un point de calibration, car c’est là que l’on peut espérer obtenir les données les plus précises sur tous les types d’étoiles, comprendre leur physique, leur formation, leur évolution, avoir des indications sur leur âge, voir si elles sont seules ou dans des systèmes multiples, savoir lesquelles d’entre elles abritent des planètes. Toutes ces indications permettent ainsi de mieux comprendre la Voie lactée dans son ensemble, car l’on s’attend à ce que la même physique soit à l’œuvre dans les autres parties de notre galaxie où les conditions sont similaires.
Le catalogue et d’autres ressources (visualisations, animation 3D, etc.) sont accessibles à gruze.org/gcns/10pc/resources.
Cet article fait partie de la série « Les belles histoires de la science en libre accès », publiée avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page Ouvrirlascience.fr.
Après plusieurs mois où l'activité visible du Soleil était inexistante, la réapparition de taches à sa surface a permis de confirmer l'entrée de notre étoile dans son 25ème cycle depuis 1755.
C'est l'occasion de signaler une source importante d'information spécialisée sur le Soleil :
Portail BASS2000 qui diffuse et archive des observations du Soleil faites par des instruments français et des contributions d'autres observatoires européens.
Une vue du Soleil en H-Alpha par l'Observatoire de Coimbra, accessible par le BASS2000
Lundi 16 novembre 2020, la Cour des comptes, par son premier président Pierre Moscovici, et le CNRS par son président-directeur général Antoine Petit, ont signé une convention de coopération scientifique et culturelle pour quatre ans.
Elle pourra se réaliser par :
- l’organisation conjointe de séminaires, d’ateliers thématiques, de colloques ou de conférences et en particulier un colloque biennal thématique « Recherche scientifique et action publique » ;
- l’échange d’informations et de documentations scientifiques et techniques ;
- l’accès à des données utiles pour la recherche ;
- le développement de la science ouverte ;
- l’organisation de formations dans les disciplines d’intérêt ;
- la mise en place d’un programme annuel de visites de laboratoires ;
- la production de publications conjointes ou de toute autre action de valorisation ;
- l’accueil de chercheurs et chercheuses ou de doctorants.
Dès le 8 décembre, un colloque organisé par ces deux institutions avec le concours de l'INRIA aura pour sujet : "Recherche scientifique et action publique - Les sciences du numérique"
Vous avez le mot ou l'expression en anglais. Vous avez la bonne intention de l'exprimer en français. France Terme, site du Ministère de la Culture, peut vous aider en proposant près de 8 500 correspondances.
L'initiative de
constituer un groupe de travail sur la nuit date du 12 octobre 2019.
Après dix ans de
Jours de la nuit organisés à Génolhac, l'intention est de passer d'une
opération ponctuelle de sensibilisation à la préservation de l'environnement
nocturne à une démarche continue visant à connaître la nuit en tant que valeur
biologique et culturelle.
Re-appréhender la
nuit sous ses différents aspects paraît être le meilleur moyen de protéger un environnement
que les éclairages artificiels rendent étranger, inconnu, et finalement,
rejeté, au point de tendre vers sa disparition.
Amorcée par
l'Association des Astronomes Amateurs en Cévennes (A3C-ACO), cette démarche,
confortée par le dispositif d'Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) de
Génolhac et par la labellisation de Réserve Internationale de Ciel Etoilé du
territoire voisin, rassemble maintenant la Commune de Génolhac, le Parc
National des Cévennes et des personnes intéressées pour créer et diffuser une
culture de la nuit. Très concrètement, l'idée est aussi d'imaginer des
aménagements conciliant les besoins des activités humaines et la préservation
de la nuit.
S'informer sur la
nuit et expérimenter la nuit sont les deux moyens d'y parvenir au travers de
réunions et de sorties nocturnes.